isabelleboistard
Traduction du poème de Federico Garcia lorca
ROMANCE DE LA LUNE, LUNE
La lune vint à la forge
avec ses volants de nards.
l'enfant, les yeux grand ouverts,
la regarde, la regarde.
dans la brise mouvante
La lune bouge ses bras,
et dévoile, lascive et pure,
ses seins de dur étain.
Ecoute lune, lune, lune.
Si les gitans viennent,
ils feront de ton coeur
des colliers et des anneaux blancs.
Enfant, laisse-moi danser.
Quand les gitans arriveront,
ils te verront sur l'enclume
avec tes petits yeux fermés.
Ecoute, lune, lune, lune.
je les entends chevaucher.
Enfant, laisse-moi, tu froisses
ma blancheur amidonnée.
Battant le tambour des plaines
approche le cavalier.
Dans la forge silencieuse
gît l'enfant, les yeux fermés.
Par l'oliveraie viennent,
bronze et rêve, les gitans,
chevauchant la tête haute
et le regard envoutant.
comment chante sur son arbre,
comment chante la chouette!
La lune va dans le ciel
tenant un enfant par la main.
Autour de l'enclume pleurent
et se lamentent les gitans
la brise voile, voile,
la brise étend son voile.
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A Federico
Romance de la luna luna
La luna vino a la fragua
con su polisón de nardos.
El niño la mira, mira.
El niño la está mirando.
En el aire conmovido
mueve la luna sus brazos
y enseña, lúbrica y pura,
sus senos de duro estaño.
Huye luna, luna, luna.
Si vinieran los gitanos,
harían con tu corazón
collares y anillos blancos.
Niño, déjame que baile.
Cuando vengan los gitanos,
te encontrarán sobre el yunque
con los ojillos cerrados.
Huye luna, luna, luna,
que ya siento sus caballos.
Niño, déjame, no pises
mi blancor almidonado.
El jinete se acercaba
tocando el tambor del llano.
Dentro de la fragua el niño,
tiene los ojos cerrados.
Por el olivar venían,
bronce y sueño, los gitanos.
Las cabezas levantadas
y los ojos entornados.
Cómo canta la zumaya,
¡ay, cómo canta en el árbol!
Por el cielo va la luna
con un niño de la mano.
Dentro de la fragua lloran,
dando gritos, los gitanos.
El aire la vela, vela.
El aire la está velando.
Où les fenêtres du 2ème étage apparaissent....
C'est chez moi!!!
APPROCHEZ VOS MAINS DE LA FLAMME
Claude Roy
Approchez vos mains de la flamme
jusqu à voir le feu au travers
avec ses courants et ses lames
et ses sirènes aux yeux verts
jusqu'à voir les grands fonds du feu
avec leurs poissons de sommeil
et les longs navires sans yeux
leurs équipages de soleil
et leur forêt d'algues de paille
qui flambe et brille au fond du feu
prisonniers des mains et des mailles
au tremblant filet de vos yeux
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Nuit Rhénane - Appolinaire
Écoutez la chanson lente d’un batelier
Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes
Tordre leurs cheveux verts et longs jusqu’à leurs pieds
Debout chantez plus haut en dansant une ronde
Que je n’entende plus le chant du batelier
Et mettez près de moi toutes les filles blondes
Au regard immobile aux nattes repliées
Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent
Tout l’or des nuits tombe en tremblant s’y refléter
La voix chante toujours à en râle-mourir
Ces fées aux cheveux verts qui incantent l’été
Mon verre s’est brisé comme un éclat de rire
- Commentaires textes : Écrire
La magie des épices
Pendant que le premier étage prend forme, j'aimerais vous faire partager un livre qui m'enchante. Il ne s'agit pas d'une rentrée litteraire mais d'une petite perle aux saveurs rares qui peut dormir tranquillement dans une bibliothèque et révéler tous ses parfums dès qu'on éffleure sa couverture:
La maîtresse des épices, Chitra Banerjee Divakaruni, Picquier poche
pour les amateurs de contes et gourmands littéraires et culinaires, même si ça pique un peu la langue, à déguster sans modération...
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Le texte semble aussi beau que la photo. Malheureusement,je ne connais pas l'espagnol.
As-tu une traduction?
Amitiés
Pomme